Alain BOUWA

Christianisme: secte, religion ou relation ? 2ème Partie

Religion traditionnelle africaine et ésotérisme face à la vérité

La stratégie de Dieu pour se créer une postérité dans toutes les nations 

Les occidentaux n’ont pas reçu l’évangile directement du ciel, ce sont des chrétiens  qui provenaient d’Afrique et du Moyen orient qui le leur ont apporté. Dieu n’a pas non plus choisi un peuple qui existait à l’avance pour lui transmettre l’évangile, Dieu a tout simplement créé un peuple en l’occurrence le peuple juif, par lequel toute la terre devait recevoir la Parole de Dieu.

Genèse 12 :1-3 Dieu dit à Abraham : « L’Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. ».

Tel est l’acte fondateur du peuple juif et la mission que Dieu assigne à Abraham : « que toutes les familles de la terre soient bénies en toi ». La Bénédiction dont Dieu parle n’est pas une richesse matérielle ou financière, mais la bonne nouvelle de la rédemption de l’homme par le verbe : l’évangile. Le but étant de créer un peuple de nations qui appartienne à la « postérité de la femme ».

En effet le peuple juif a été stratégiquement formé comme moyen pour Dieu de sauver les peuples et nations du monde entier. D’Abraham à Moïse en passant par Isaac, Jacob, Dieu s’est réservé un seul peuple à qui il a donné des lois et des traditions. Aucunes des lois que les juifs reçurent ne fut le fruit de leurs propres pensées. Dieu s’est assuré avant l’arrivée du Messie (Jésus), que son peuple ne soit pas corrompu par les coutumes en vigueur dans le monde païen en leur inculquant une série de lois et de traditions. L’objectif de la création d’Israël et de ses lois était la préparation de l’arrivée du Messie. Jésus-Christ qui est le Messie,  n’est pas le sauveur d’Israël seulement  mais de tous les peuples de la terre.

De Genèse à Apocalypse Dieu exprime son désire de sauver tous les peuples de la terre

De Genèse à Apocalypse Dieu est à la recherche des peuples, des langues, ethnies et nations  qu’il a dispersées sur toute la surface de la terre en Genèse 11. En effet avant que la terre ne soit peuplée, tous les hommes vivaient à un seul endroit Babylone. C’est à la suite de la rébellion de la tour de Babel que Dieu décida de disperser les hommes aux quatre coins de la terre. Ensuite Dieu se mit à la recherche ces familles de peuples et de langues qu’il avait dispersées.

Jésus était aussi la lumière des peuples non juifs car dès sa naissance, Siméon le recevant dans ses bras, cite:

Esaïe 49:6 C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d’Israël: Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre.

Ce verset  indique que Jésus est la lumière des nations jusqu’aux extrémités de la terre (Luc2:25-35). Il est remarquable de voir que c’est le jour de la Pentecôte où toutes les nations de la terre qui sont sous le ciel sont réunies à Jérusalem, que Dieu choisi d’utiliser les 120 disciples de Jésus pour leur parler “dans leurs langues maternelles” (Actes 2:1-4). Le but ultime de Dieu demeure le même jusque là : sauver les hommes de toutes les nations, langues, tribus, et peuples de la terre.

Apocalypse 7:9Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.”.

Que nous le voulions ou pas, que nous le sachions ou non, voici comment finira l’histoire du monde. Il y aura une postérité ou humanité composée de tous les peuples de la terre qui se retrouveront devant le trône de Dieu et une autre celle de Satan qui sera perdue à jamais. De quelle côté serez-vous ? C’est un choix que vous devez faire dès maintenant pendant que vous êtes vivants sur cette terre.

Les africains se trouvent à un carrefour.

J’ai eu le privilège de faire d’abondante recherches sur le thème de la religion traditionnelle africaine face à l’évangile. Ce dont je vais parler est un petit extrait des découvertes que j’ai faites durant mes recherches. Cette étude portait sur une recherche anthropologique, sociétale et spirituelle sur les villages de l’Ex-Mifi. Je crois que ce que j’ai découvert pourrait être étendu sur toutes les religions africaines parce qu’il y a je le crois une grande similarité entre elles. J’en veux pour preuve le fait que lorsque d’autres chercheurs en Afrique du Sud ont lu mon ouvrage, ils s’y sont reconnus.

Au Cameroun la quête de ses origines s’est traduite par la multiplication de festivals culturels régionaux. En marge de ces manifestations, il y a une réelle préoccupation qui se fait jour en particulier dans les milieux intellectuels et traditionnels sur la question suivante: n’est-il pas temps que les Africains retournent à leurs sources ou valeurs traditionnelles ? Ce débat que nous voyons surgir dans cette génération atteint son apogée lorsque la question de la place du christianisme face aux religions traditionnelles africaines est posée.

Une autre manière de poser cette question est : face à la prédominance de la pensée moderne dans ce siècle et compte tenu du besoin de plus en plus pressant des africains de trouver une identité propre, faut-il que les Africains abandonnent le christianisme et ses valeurs pour se tourner vers leurs religions traditionnelles ?

Faute de temps nous n’allons pas entrer dans les détails de la cosmogonie de la religion traditionnelle africaine mais pour ceux qui veulent approfondir ce sujet, je vous recommande mon ouvrage : Projet Bamiléké que vous trouverez ICI ou vous pouvez en commander une hard copie en m’écrivant à bouwaalain@yahoo.com pour la modique somme de 10 000 F CFA.

Aujourd’hui force est de constater que le phénomène du retour aux traditions ancestrales est devenu une mode très prisée dans les milieux intellectuels et financiers en Afrique. Ceux qui défendent une vision chrétienne du monde se font passer pour des lunatiques ou des attardés mentaux. Cela fait très chic d’être un promoteur de la culture païenne de nos ancêtres. A cause du livre : « Coutumes et religion traditionnelle Bamiléké face à l’évangile », j’ai personnellement essuyé des attaques virulentes sur des plateformes de média sociaux.

Il m’accusait d’être d’une manière générale la marionnette des philosophies dont le but était de coloniser l’Afrique intellectuellement. Ce que je dis dans le livre est une démarche claire que tout le monde peut suivre et qui débouche sur les conclusions que j’ai tiré. C’est tout simplement la vérité même si cela ne plaît pas à notre égo d’Africains à la recherche d’une identité que nous croyons trouver dans la religion traditionnelle africaine que nous connaissons mal.

Les complexes Africains face à leur histoire

Deux complexes liés l’un à l’histoire biblique post-diluvienne, l’autre à la colonisation, hantent les Africains de manière générale et les intellectuels Africains en particulier. Il s’agit du complexe de la malédiction de l’homme noir qui prend racine dans les paroles de Noé à l’encontre de son fils noir : Cham dans

Genèse 22 : 25. Il est écrit: « Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères. Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père. Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. Et il dit: Maudit soit Canaan! Qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères! Il dit encore: Béni soit l’Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave!

Ce fait historique a souvent servi de justification pour ceux qui pratiquèrent l’esclavage contre les noirs dans le monde. A cause de cette mauvaise interprétation du texte biblique, une blessure profonde dans la conscience des noirs en général et des africains en particulier, a produit jusqu’aujourd’hui chez les africains, une perception négative de ses ancêtres noirs, de lui-même et de tout ce qui touche à la Bible. L’autre complexe est lié à l’humiliation que causent les faits historiques de la colonisation dans les consciences africaines. Examinons de plus près ces deux phénomènes car il est important de rétablir la vérité.

La malédiction de la race noire est-elle fondée ?

Le plus jeune des fils de Cham était Canaan. Malheureusement c’est le seul nom que l’on associe en général à la race noire à cause de la malédiction de Noé dans Genèse 9 :20-26. Une étude attentive de la Bible prouve que ce n’est pas la race noire entière (Cham) qui fut maudite, mais le dernier fils de Cham (Canaan). Selon la Bible, la malédiction de Dieu ne va pas au-delà de 4 générations. La malédiction de Canaan s’accompli lorsque Israël conquérra la terre des Canaanites. Les canaanites étaient des noirs et cela a été prouvé même par l’archéologie. Les canaanites avaient produit une civilisation très avancée 2000 ans avant la  Sémite et la Japhetite. Les canaanites furent les premiers habitants de la terre d’Israël. Ce ne sont donc pas tous les noirs de génération en génération qui furent maudits pas Noé, mais les Canaanites. Dieu n’a jamais maudit la race noire ! Dieu a béni toutes les familles de la terre, cela inclut les noirs. Dans tous les cas la malédiction de Dieu va uniquement jusqu’à la quatrième génération de ceux qui ne se repentent pas. Depuis Cham des dizaines de générations se sont écoulées.

Les complexes issus de la colonisation

Il va sans dire que la colonisation a créé dans le cœur de nombreux Africains des sentiments divers qui sont à l’origine de rejets sur le plan spirituel, social et culturel. Quand certains Africains pensent aux atrocités qui furent commis durant les années de la colonisation occidentale, ils ont du mal à croire que ces mêmes européens qui fouettaient leurs aïeux pouvaient détenir un message qui puisse les sauver. Ce sentiment de révolte face aux atrocités de la colonisation a eu pour résultat aujourd’hui une rébellion non moins importante des générations qui suivirent la colonisation contre « la religion de leurs colonisateurs ». Ces générations recherchent une voie nouvelle dans laquelle, elles peuvent s’identifier comme africain.

Cette déchirure se voit dans la baisse constante de la ferveur et de la  fréquentation des églises traditionnelles ainsi que par les moqueries qui sont distillées sur le dos des églises. Les intellectuels africains en particulier sont animés d’un double complexe face à l’occident : un complexe d’infériorité et de supériorité. Un complexe d’infériorité, parce qu’ils se sentent humiliés par l’histoire passée et présente de la domination des nations occidentales sur l’Afrique. Un complexe de supériorité parce que les Africains cherchent à prouver aux yeux du monde que non seulement ils peuvent se débrouiller sans l’aide de l’occident mais que l’Afrique était plus prospère avant l’arrivée des occidentaux. Conséquence l’intellectuel africain devient allergique à tout ce qui lui rappelle la colonisation.

Ceux des intellectuels africains qui ont connu et apprécié les valeurs chrétiennes ont développé une voie spirituelle intermédiaire qui allie la pensée moderne, le catholicisme et l’animisme pour produire un syncrétisme africain. Cette philosophie se veut maintenant « avant-gardiste » en ce sens qu’elle allie l’idée selon laquelle un Africain peut être chrétien tout en pratiquant la religion de ses ancêtres.

Ce phénomène est fortement soutenu par une logique née du concept de l’inculturation cher au catholicisme. C’est avec force et conviction que beaucoup  d’intellectuels Africains considèrent désormais qu’on peut à la fois être chrétien et pratiquer la religion traditionnelle africaine. De nombreux articles paraissent dans les journaux et  des livres comme ceux de Jean Marie Tchegho[1] sont écrits pour étayer cette thèse. Ce mélange est soutenu par la logique selon laquelle « tout chemin mène à Dieu » et que « nos ancêtres connaissaient Dieu ».

Le problème du syncrétisme dans la religion traditionnelle Bamiléké

En Afrique en général et dans le pays Bamiléké en particulier, le christianisme a été assimilé à la religion des « blancs » et la puissance de Jésus Christ vu comme un mythe du passé. Parce que les missionnaires essentiellement catholiques qui sont arrivés sur le terrain n’avaient pas les moyens spirituels de démontrer la puissance de l’évangile sur les démons qui tourmentaient les gens dans leur culture, la conversion de nos ancêtres s’est faite par défaut.

Dans le système de croyance des Bamiléké, il y a deux logiques différentes qui leur paraissent complémentaires mais qui en réalité sont opposées. Les traditionalistes Bamiléké « chrétiens » ne sont pas défaits de leur croyance selon laquelle un Dieu suprême avait envoyé des dieux pour les asservir, ils ont tout simplement rajouté à cette croyance, un aspect qui leur échappait à savoir comment assurer son bien-être dans l’au-delà. En acceptant Jésus comme le médiateur, le traditionaliste Bamiléké croit qu’après sa mort, il aura accès au grand Dieu qui lui était inaccessible. De l’Évangile, le traditionaliste Bamiléké a donc surtout retenu qu’il pouvait assurer sa vie dans l’éternité après sa mort, en croyant en Jésus. Il a vite fait d’intégrer cette nouvelle croyance en la rajoutant à ce en quoi il croyait déjà.

C’est pourquoi le Bamiléké peut tout en « croyant » en Jésus pour  son salut dans l’au-delà, continuer à adorer ses idoles pour sa protection sur la terre. Le traditionaliste Bamiléké n’a donc pas compris que croire en Jésus signifie cesser de vénérer des esprits reprouvés. Il n’a pas compris que l’acceptation de Jésus avait pour conséquence l’annulation de ses croyances ancestrales dont le fondement est anti-Christ.

Au lieu de chercher à en savoir davantage pour avoir le cœur net, la majorité de ces traditionaliste-chrétiens africains préfèrent s’en remettre aux opinions de ceux qui semblent être majoritaires. C’est pour cette raison que le syncrétisme se répand aujourd’hui a une vitesse vertigineuse. C’est une gangrène qui se développe à l’intérieur du christianisme. Il est parfois difficile de faire comprendre aux traditionaliste-chrétiens Africains que le syncrétisme dans lequel ils se complaisent, ne peut que les conduire dans une impasse spirituelle.

Nombreux en effet sont des conducteurs religieux « chrétiens » qui défendent des comportements syncrétiques  en les justifiant par l’argument selon lequel, il faut  être « tolérant » envers les traditions africaines pour pouvoir amener plusieurs dans l’église. Déjà, des passerelles sont échafaudées pour permettre que les doctrines syncrétiques puissent prendre racine. On assiste par exemple dans certains villages Bamiléké à des moments de commémorations du Souper du Seigneur où en guise de pain le prêtre offre aux notables non convertis du village des morceaux de kola. Confortés dans l’idée selon laquelle il n’y a pas de frontières entre leurs dieux et celui de la Bible, les traditionaliste-chrétiens Bamiléké ont conclu qu’il valait mieux se consacrer à la religion de leurs ancêtres qu’à celle des « blancs ».

En résumé : Le manque de repère historique, spirituel et culturel est un handicap pour l’Africain car il est à cheval entre deux civilisations. L’Africain a soif de se déterminer face à deux histoires du monde, deux cultures et deux religions.  La première histoire lui a été dite par ses parents, c’est l’histoire qui explique le monde vu par ses aïeux. La deuxième histoire est l’histoire contemporaine qu’il a apprise à l’école et par laquelle sa pensée a été influencée. L’Africain est  à cheval entre deux cultures : une culture occidentale décadente  teintée de valeurs chrétiennes et une culture africaine qu’il ne maîtrise pas bien parce qu’ayant subi des métamorphoses au gré du contact avec les autres civilisations. L’Africain enfin est ballotté par deux religions : Celle de ses ancêtres et celle de ceux qui l’ont colonisé. Cette lutte intérieure face à son identité, cache une soif plus réelle mais cachée : la soif de Dieu.

Sectes ésotériques

Brève histoire de l’ésotérisme

L’ésotérisme moderne prend son envol dans les hérésies des premiers siècles de l’histoire de l’Église. Plus exactement, l’ésotérisme est un «cocktail» de différentes traditions philosophiques, grecque en particulier, religieuses, notamment la religion de l’Égypte antique et sans oublier les philosophies orientales, bouddhisme et hindouisme. Il s’agit donc de concilier ces différentes traditions, philosophiques et religieuses, afin de permettre à l’homme de tracer la voie de son salut (ou de sa survie), ceci par le moyen des lointains mystères

L’ésotérisme est donc une Tradition parallèle à celle de l’Église. Il s’agit donc d’une connaissance élitaire dont le contenu se veut universel. Cette connaissance de type cosmique s’oppose à la religion révélée. Un rosicrucien par exemple est une personne qui s’initie à la philosophie rosicrucienne en vue d’atteindre la perfection humaine et divine; être Rose-Croix, c’est l’état de perfection initiatique. le salut est obtenu par la «connaissance, par le moyen de l’initiation. L’initié s’approche du divin par le moyen de techniques occultes. Par contre, le christianisme est une religion spirituelle et dont la Révélation est totale et complète où tous les hommes peuvent avoir accès.

Qui tire les ficelles ?

Pour connaître celui qui tire les ficelles d’une affaire, il suffit parfois de découvrir à qui profite l’affaire. Qui a intérêt à ce que les Africains s’empêtrent dans des traditions occultes qui n’ont pas apporté de progrès notables aux populations passées ? Qui peut vouloir le retour des Africains à l’obscurantisme, à une vision inhumaine de l’homme ? Car si nos aïeux ont vendu leurs propres frères aux occidentaux, c’est bien parce que leur perspective sur la création en particulier sur l’homme était fondamentalement mauvaise ! Sinon comment expliquer qu’un être humain puisse accepter de vendre des êtres comme lui pour des armes, des bracelets de cuivre etc, si le fondement de sa vision de l’être humain n’est pas faux?

Qui peut être satisfait de voir des hommes vénérer les esprits des eaux, des montagnes comme le font les Kamsi ? Qui tire profit de l’insulte que l’idolâtrie, le totémisme et les pratiques occultes comme l’offrande aux crânes des ancêtres apportent à Dieu ?

Deutéronome 18 :9-12  Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là.10  Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien,11  d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.12  Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi.

Qui est heureux de voir des millions de francs dépensés en pure perte pour des événements qui ne glorifient pas Dieu comme le Ngondo ? Qui se frotte les mains lorsque des enfants sont initiés à la sorcellerie dès leur tendre enfance dans le gnagnan ? Qui si ce n’est l’ennemi numéro 1 de Dieu : Satan ?

C’est lui qui se cache derrière chaque retour vers les religions traditionnelles africaines, c’est lui qui l’a orchestré, parce qu’il est sur la défensive. Il tremble à l’idée que les africains qu’il avait aveuglé depuis des siècles, puissent sortir définitivement du joug de l’ignorance dans lequel il les avait plongé. Il tremble dans l’attente de voir ce qui surviendra dans les nations  africaines lorsque cette génération qu’on ne peut plus berner (en leur disant qu’ils ne peuvent rien comprendre à la bible), se mettra à appliquer les principes qui sont contenus dans la Bible. Satan a peur du réveil de ce géant endormi qu’est l’Afrique.

Dites-moi ce que vous pensez, vos expériences ou votre réflexion dans la section commentaires en dessous. Sentez-vous libre de déposer une suggestion. Je serai heureux de recevoir de vous et donner de la valeur à votre contribution. 

Alain Bouwa

alainbouwa.com

[1] L’enracinement culturel en Afrique : une nécessite pour un développement durable, Jean Marie Tchegho

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